Éléphants maltraités en Inde: la justice à la rescousse

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La Cour suprême de l’Inde a lancé une enquête sur les mauvais traitements infligés à des éléphants dans les mandirs (temples indiens, ndlr) de l’Etat indien de Kérala.

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Selon les commentaires de représentants du département de la Forêt, le chargé des affaires de la nature sauvage devra vérifier si la direction des temples possède des autorisations appropriées de maintenance des éléphants. Dans le cas contraire, les propriétaires seront jugés pour viol de la loi sur la nature sauvage de 1972.

En outre, les autorités du Kérala devront recenser tous les animaux se trouvant dans les mandirs de l’Etat, tandis que ceux-ci devront désormais rapporter le nombre exact de pachydermes qu’ils comptent utiliser lors de différentes célébrations ainsi que la façon de le faire.

Il est à noter que les éléphants constituent une importante source de revenus pour les temples, chacun coûtant près de 100.000 dollars et rapportant 7.000 dollars de plus lors des festivités.

Suite aux révélations choquantes récentes de par Liz Jones, journaliste du quotidien anglais Daily Mail qui a visité plusieurs mandirs de Kérala, une telle enquête n’est pas surprenante.Selon Mme Jones, les éléphants peuvent rester attachés avec des chaînes pendant plusieurs années. Afin d’obtenir leur obéissance, ils sont régulièrement frappés avec des bâtons. Une fois que les pachydermes se retrouvent sur le territoire des temples, ils sont dirigés vers un camp d’entraînement « secret » où ils ne reçoivent pas les soins nécessaires à ce genre d’animaux.

Ainsi, ils ne sont nourris qu’avec des feuilles de palmiers sèches, tandis que dans la nature sauvage ils mangent des herbes de plusieurs types, des fruits, des feuilles et des légumes. Ils sont habitués à boire entre 140 et 200 litres de l’eau par jour, mais en captivité dix litres sont considérés comme un luxe pour eux.Selon certaines ONG s’occupant de la défense des animaux, environ 3.000 éléphants se trouvent actuellement dans les temples du Kérala, ce qui excède considérablement le nombre total de ces animaux vivants dans des cirques et dans des zoos.

Les vétérinaires occidentaux ainsi que les ONG cherchant à protéger des animaux sont interdits d’entrée dans les mandirs.

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