Voyage hiver 2020 – Ahmedabad

 In Voyages : Récits et Prochains Voyages

Douze voyageurs ont pu profiter de ce séjour dans la métropole du Gujarat. Voici leur carnet de voyage, au fil des clichés qui en égrènent les rencontres, découvertes, temps forts, émerveillements ou petits bonheurs.


Mumbai

Vendredi 7 Février soir

Huit voyageurs pleins d’ardeur et et encore chaudement vêtus, au départ de Roissy

Samedi 8 Février

A l’aéroport de Mumbai le groupe complété est accueilli par  les responsables d’EWCA (East West Cultural Association) et les membres-hôtes indiens : remise d’un collier de perles et d’une pochette de présentation du programme avec documents sur la cité.

Ria remet les colliers, et Ramya les pochettes-programme

Chacun part avec « sa famille » avec qui il passera la soirée, et la journée du dimanche.

Dimanche 9 Février

Sur une vaste terrasse d’immeuble résidentiel agréablement décorée, avec une petite brise rafraîchissante, nous profitons du programme culturel dont les artistes sont des membres de l’association : flûte, chant et danse. Puis tout le monde, indiens et français, est mis à contribution dans un jeu de piste à énigmes préparé par Dixita : trois équipes s’affrontent dans une grande effervescence. De quoi aiguiser les appétits, et apprécier l’abondant buffet indien.

Lundi 10 Février City tour

Un petit bus nous a cueillis de bonne heure pour échapper aux embouteillages, si bien que nous avons une heure à tuer devant le musée du Dr Bau Daji Lad (ex Victoria and Albert Museum, 1855, le plus ancien musée de Mumbai) : Manish nous fait alors goûter le meilleur tchaï qui soit, siroté dans des coupelles d’argile…

Il fait chaud devant la Gateway of India ; un peu plus frais derrière, avec la brise marine.

Vaibhav et Louis devant la Porte de l’Inde

Pause pique-nique aux Jardins Suspendus. Vue panoramique sur la baie et Marine Drive.
Visite de Mani Bhavan, la maison où Gandhi avait ses quartiers généraux de 1917 à 1934, où photographies et dioramas retracent sa vie et ses luttes.
Soirée en famille.

Mardi 11 Février 2020

Journée en familles

Mercredi 12 Février 2020

Départ pour Ahmedabad en train par le Shatabdi Express


Ahmedabad

Les familles nous accueillent sur le quai avec une rose rouge, et nous emmènent ; pour connaître le programme nous attendrons la soirée, organisée  sur la terrasse de Vaishali et Nilam, où il nous sera remis sous la forme d’un livret couleurs très complet, intitulé « Iamdavad ». Là une danseuse extrêmement talentueuse et virevoltante nous a scotchés avec ses claquements de pieds énergiques et métronomiques. Des retrouvailles, des Facetimes avec les absents, des hommages, beaucoup de rires et sourires,  nous nous sentons d’emblée adoptés ou réintégrés dans la grande famille de Maitree, l’association d’Ahmedabad.

Jeudi 12 Février 2020

Journée « Gandhi », le matin à l’Université Vidyapith : après la visite du musée « Adivasi » consacré aux rites et cultures des tribus du Gujarat, nous assistons au début de la prière-lectures que les étudiants réunis écoutent assis en tailleur, chacun filant le coton sur son rouet portatif pliant sorti de sa mallette en bois.

Visite guidée avec enthousiasme par un jeune homme qui dit devoir toute son éducation et sa vie à cette institution. Réunion à la section qui reçoit et forme à la philosophie de la non-violence 12 jeunes étrangers chaque année (Layla, 13 ans , benjamine de notre groupe, est invitée à s’en souvenir plus tard : qui sait?) ; déjeuner à la cantine-cafetaria en plein air.

Après-midi à l’ashram de Gandhi fondée en 1917 sur les rives de la Sabarmati : l’exposition du mémorial, les humbles bâtisses historiques (sur lesquelles des couvreurs s’affairent : dans quelques jours l’ashram recevra la visite de Donald Trump). Quelques achats in situ à la librairie ou au magasin de khadi (le coton traditionnel,tissé, teint ou non, et cousu localement) avant de traverser la rue vers deux fabriques-coopératives artisanales : tissage, et papier à base de coton.

Vendredi 14 Février 2020

Heritage Walk : levés de bonne heure, nous nous retrouvons à la mosquée de Siddi Sayyed à temps pour entendre la prière du matin, puis nous pouvons nous approcher un peu des magnifiques fenêtres de pierre ciselée, ces jali dont l’une, représentant l’arbre de vie, est l’emblème d’Ahmedabad.

Un peu de déambulation libre sur l’esplanade du temple Swaminarayan (érigé dès 1850, vingt ans après la mort du saint) ; quelques unes d’entre nous s’aventurent dans le haveli réservé aux femmes, pension et lieu de culte où l’on croise des religieuses yogi et des fidèles. Projection vidéo à l’office du tourisme, puis un guide nous entraîne dans les rues étroites, montrant les chabutros en bois ou en pierre (pour nourrir les oiseaux à l’abri des chats et chiens), la statue du poète Kavi Dalpatram, les pols et leur fonctionnement passé (habitations à étages et galeries en bois sculpté, autour d’une cour, fermées la nuit par de lourdes portes en bois et communiquant par des passages discrets), un temple jaïn, un autre hindou, au détour des ruelles; il pointe la variété des styles et motifs architecturaux, leurs influences réciproques, décrit la distribution des quartiers par métiers. Nous passons peu de temps devant la mosquée d’Ahmed Shah, puis l’ancienne bourse ; un thé -snacks nous restaure ; le bazar de Manek Chowk commence à peine à s’animer tandis que nous arrivons sur la vaste esplanade de la mosquée Jama Masjid (XVe siècle) avec ses longues colonnades ; dépassant le bassin d’ablutions nous pénétrons dans la dense forêt de piliers soutenant une quinzaine de dômes : cette mosquée est immense et paisible, fraîche, avec la lumière solaire filtrée par les jali.

Mosquée Jami Masjid, avec l’imam

Nous retrouvons les voitures pour aller au Conflictorium, un lieu atypique et interactif dédié aux luttes humanistes qui ont fait et font le Gujarat et l’Inde,  invitant à la réflexion par des dispositifs inédits.

Pour le repas, au restaurant Toran,  festival de gastronomie gujaratie en thali (plateau) pantagruélique, les coupelles étant constamment remplies par une armée de serveurs en costume traditionnel.

Heureusement le reste de la journée est « free time with host family »… du moins c’est ce qui est écrit dans le programme… mais aujourd’hui 14 février, les familles ont en fait concocté une soirée surprise pour la St Valentin, sur une terrasse ornée de ballons blancs et roses, avec « safe street food », sono, chanteurs, et ambiance dansante.

Samedi 15 Février 2020

Visite de l’Akshardam Temple à Gandhinagar et déjeuner dans sa cafétaria. Ce grand complexe récent (1992, douze ans avant celui de Delhi) est hautement sécurisé depuis une attaque terroriste en 2002 ; il appartient au BAPS, une organisation hindoue prosélyte et caritative en plein essor, fondée au début du XXe siècle dans le Gujarat par des disciples de Swaminarayan (1781-1830).

L’après-midi , de retour à Ahmedabad, nous profitons d’une mini sieste sur les charpays (lits de sangles) du salon de jardin du musée VECHAAR (Vishalla Environmental Centre for Heritage of Art, Architecture and Research) consacré aux ustensiles traditionnels de la vie courante, de la cuisine surtout. Une collection fabuleuse dans un cadre bucolique, on se sent relié à l’Inde intime et intemporelle. D’ailleurs le joli dépliant offert évoque l’Akshaypatra, cette marmite au contenu auto-renouvelable de l’exil sylvestre des frères Pandavas (Mahabharata). Akshaya Patra, c’est le nom de l’association fondée en 2000 qui distribue des millions de repas gratuits aux élèves et étudiants  en Inde et au-delà, le nom est dans notre programme pour une visite le 20, mais elle est annulée pour mise en place de dispositifs de sécurité : des délégations étrangères s’y rendront en lien avec la visite de Donald Trump.

Fin d’après-midi à la mosquée Sarkhej Roza, un grand ensemble musulman soufi du XVe siècle (quand Ahmed Shah a fondé la ville) avec mausolées, mosquées, cours, pavillons, et degrés descendant vers le kund  relié au lac artificiel originel (presque à sec). Pour accéder au site les femmes doivent se couvrir d’un châle ; heureusement Jayani en a prévu une dizaine… et nous nous mêlons aux groupes et familles profitant de cette visite de weekend. Peu avant la fermeture un pavillon s’anime d’un concert de percussions.

Dimanche 16 Février

« Free with host families », ce qui ne veut pas dire « rien », loin de là ; il y a pour certains des connexions, ainsi de bon matin trois voitures sortent de la cité vers une destination surprise à 60 kms en pleine campagne ; en y arrivant on croit d’abord voir un bosquet, un petit bois…mais c’est un seul arbre, un banyan géant dont les branches et racines aériennes couvrent plus d’un demi hectare, gagnant 5m chaque année sur les champs voisins, des bandes de terrain dont les fermiers font don avec dévotion. Car l’arbre sacré abrite en son centre un petit temple, et quelques familles de singes. Situé à Mahakali, il a 500 ans  (un  »jeunot  » comparé à son aîné deux fois millénaire, le Kabirvad  – vad : banyan en gujarati – dans le district de Bharuch).

Nous sommes non loin de Gandhinagar, où notre groupe va s’agrandir pour la visite du parc animalier d’Indrora, avec une section dévolue aux dinosaures (des statues imposantes dans des enclos de verdure), une autre à la faune indienne (les « black bucks » y sont en nombre, et même quelques « white black bucks ».

De retour à Ahmedabad, nous déjeunons, surprise… dans une boulangerie-restaurant française récemment ouverte ( à laquelle bientôt l’un de nous viendra chercher des baguettes pour notre soirée commune).

Lundi 17 Février

Excursion en minibus à Modhera et Patan, à plus de 130 km.

Partis à 6h, nous traversons les plaines agricoles en plein épanouissement ; Virendrabhai nomme les plantes, va même nous cueillir un bouquet de sommités de fenouil (saunf) à maturité, dont nous mâchouillons les grains.

Virendra a arrêté le bus pour nous cueillir du « saunf »

A Modhera nous arrivons en même temps qu’une procession de femmes, leurs joyeuses incantations rythmées par un tambour donnent un regain de vie à ce site millénaire consacré au soleil (Surya). Nous descendons dans le Ramakunda, bassin à degrés géant avec des centaines de statues dans des niches-chapelles dédiées à Vishnu. Passés le torana (portique) et le sabhamandapa (hall à colonnes) aujourd’hui découverts, on entre dans le temple par un hall au dôme soutenu de colonnes, enfin on arrive au saint des saints, dont la statue de Surya aujourd’hui disparue recevait les premiers rayons du soleil aux équinoxes. La cella est cernée d’un couloir de déambulation ; là et sur les piliers on admire le char du soleil, et des statues lascives célébrant la fécondité… L’ensemble, intérieur et extérieur, est complété de frises sculptées superposées d’éléphants, têtes cornues et personnages, en nombres pléthoriques à significations symboliques tels que 108, 1008.

Dernière étape : l’atelier de tissage de patola, à l’entrée de Patan. Les saris patola, nous les connaissons de nom et même de vue, avec leurs motifs géométriques à l’aspect effilé. Nous savons qu’ils sont très chers, prisés pour les riches mariages, commandés longtemps à l’avance. Nous allons mieux comprendre pourquoi. Une série de panneaux montre les nombreuses étapes de la teinture préalable des fils de soie de la chaîne comme de la trame, en  bains successifs avec des parties précises réservées par ligatures superposées (à la différence du tie and dye où c’est le tissu qui est plié et ligaturé)  selon les motifs prévus, et le tissage final faisant apparaître ces motifs comme par magie. Cet art savant et luxueux est maintenu in situ par une famille unie et dévouée, soutenue par l’état. Une collection de saris patola et d’autres vêtements anciens ou récents déploie une surenchère de raffinements. Les catalogues de patterns et d’échantillons emplissent des pièces entières. Un département de papiers découpés (dont certains méritent d’être observés à la loupe) complète la visite.

Soirie patola en cours de tissage

Mardi 18 Février

Après notre visite à Patan, nous sommes mûrs pour celle du lendemain : le fabuleux Calico Museum, consacré au textile indien. Rendez-vous devant le lourd portail de teck sculpté : le musée est dans le style des haveli gujarati, avec de magnifiques pièces ainsi préservées. Nous sommes guidés, souvent au pas de course, et les salles sont refermées aussitôt pour protéger les étoffes de la lumière du soleil. Avec le classement par époques et régions, techniques et usages, c’est comme si nous visitions plusieurs musées; avec la mise en scène, c’est aussi un voyage dans le temps. Fascinant.

L’après-midi commence au mémorial Sardar Vallabhai Patel, une leçon d’histoire et de socio-politique avec ce pilier du Congrès, héros de l’Indépendance avec Gandhi et Nehru, négociateur de l’intégration des Etats princiers dans l’Union Indienne.

Ensuite nous nous imprégnons de l’esprit jaïn, culture et religion, sculptures et chants dévotionnels, au temple de Hatheesingh, du XIXe siècle. C’est sur la vaste esplanade entre ce noble temple de marbre blanc et la tour de grès ocre plus récente que nous buvons à nouveau un tchaï d’anthologie : une fois de plus, merci Jayani.

Enfin nous sommes attendus à l’école de danse Nritrya Bharti, où un véritable gala, des jeunes élèves aux adultes chevronnées dont certaines sont professionnelles ; deux des danses ont été données à plusieurs reprises à l’étranger. Grâcieux, spectaculaire, époustouflant. Et rien que pour nous : comment ne pas nous sentir VIP ?

Mercredi 19 Février

Il faut préparer la « soirée française » qui manifestera notre reconnaissance à nos hôtes, aux organisateurs et accompagnateurs… Seul ou en binôme, chacun fait ses courses et /ou cuisine, avant de retrouver les autres dans une salle louée que nous allons décorer de fanions tricolores, ballons, posters alsaciens, cartes… Shailendra ajoute une galerie de portraits-photos très expressifs pris ces derniers jours. Sur deux tables nous disposons les nombreux lots « souvenirs de France » où chacun a mis sa touche. En face nous disposons tous les plats apportés.

Discours. Prestations individuelles : Solange, avec sa flûte baroque, embarque l’auditoire à la cour de Versailles ; Louis rappe en alternant français et anglais ; Julien et lui chantent « Emmenez-moi » d’Aznavour, refrain en chœur. On enchaîne sur « la Tendresse » ; nos amis se lèvent en entendant la Marseillaise, et s’associent pour « les Champs-Élysées ». Layla et son père assurent la loterie, puis c’est le dîner servi en plateaux ; on a bien précisé où il y avait des œufs, du lait; des étiquettes « jaïn ok » évitent d’énumérer davantage. Tout le monde nous complimente, c’est vrai que les « mamies » sont bonnes cuisinières ; les desserts d’Agnès pourraient même trôner sur le chariot d’un restaurant 3 étoiles. Et pour finir, avant de ranger, les « mamies » montrent leur énergie en remontant sur scène pour un madison dûment préparé. On l’a fait ! Et c’était une chouette soirée.

Jeudi 20 Février

Ce matin nous sortons de la ville pour passer une demi-journée au pensionnat rural « Manthan », à Hajipur, pour  filles handicapées (physiques et mentales). C’est un grand campus (près de 400 pensionnaires, plus des soins de jour ouverts aux garçons, d’autres aux handicapées mentales adultes), un complexe assurant la scolarité primaire et secondaire, la formation à divers métiers, de la rééducation, des loisirs, des pratiques sportives et culturelles…

Nous le découvrons avec des enseignants, des élèves, des administrateurs du « Menaba Charitable Trust » maintes fois récompensé pour sa transparence et son efficacité. Petit concert  d’accueil ; histoire de la fondation en 1991 par Niruben, adolescente atteinte de polyo, avec 20 filles affectées aussi ; la musicienne aveugle-formatrice-chef de chœur de tout à l’heure nous lit un passage des Vedas en braille, puis écrit au stylet quelques uns de nos prénoms ; visite guidée des classes, du centre de soins, des ateliers… dans un grand hall avec une foule d’élèves, cérémonie honorifique (à nouveau traités en VIP, nous sommes un peu intimidés, confus) et spectacle de danse édifiant par la jubilation de ces filles qui s’accommodent courageusement de leur handicap. Après un excellent repas à la cantine des adultes, nous faisons passer une enveloppe, et partons à regret, la tête et le cœur remplis de tous ces moments partagés.

De retour à la cité, nous disons au revoir à Rosine à l’entrée du « SGVP » où, selon le programme, notre dernière activité sera une yoga session  donc, dans notre idée, un simple cours de yoga apportant une touche finale intériorisée, relaxante. Surprise en franchissant la porte vitrée : une haie d’honneur, des caméras, de la musique, une foule de célébrants en uniforme traditionnel raffiné. D’abord nous voulons nous esquiver, croyant perturber une visite officielle, mais non, chacun de nous reçoit le tilak rouge sur le front, une lourde guirlande odorante de roses et jasmin, une écharpe souvenir SGVP, un badge nominatif…

Une conférence avec vidéos nous présente le « Shree Swaminarayan Gurukul Vishwavidya » ( nous faisons le lien avec la visite de samedi) et son « Holistic Hospital », ce grand immeuble cubique où nous sommes, avec une trentaine de spécialités médicales et chirurgicales à équipement de pointe, un département ayurvédique, un de yoga et méditation. Puis nous sommes invités à nous lever, prendre des bâtons pour quelques assouplissements, et pratiquer quelques postures de yoga avec l’aide d’agrès ad hoc (Solange reconnaît les dispositifs de l’école Iyengar). Enfin huit d’entre nous sont pris en mains par des soignants pour un massage des pieds dont ils reviennent totalement détendus, rayonnants. Visite guidée de l’immeuble, puis du campus aux pelouses d’un vert vif où s’entraînent des étudiants, les bâtiments ressemblent blancs à des temples, voire au Taj Mahal ; il y a plusieurs piscines ; nous prenons une collation à la cafétéria avant de rejoindre les voitures pour finir la journée en famille.

Vendredi 21 Février

Sur notre groupe WhatsApp, Dominique nous a mis un lien pour une vidéo Youtube : surprise, c’est nous, « France Group Visit SGVP Holistic Hospital », avec des ralentis, des gros plans, des interviews, une musique bollywoodienne… promoteurs candides et éphémères de l’institut, nous en garderons ce souvenir imprévu, cet échantillon des nombreuses surprises que nous a prodiguées l’ « Incredible India » au fil de notre séjour.

Rendez-vous à la gare pour ceux qui partent à Mumbai en train, sympathiquement accueillis pour la nuit par la famille Shah et d’autres : la moitié du groupe va regagner la France tandis que l’autre prolonge diversement en Inde.

Mais les contacts établis vont souvent se maintenir, entre nous et avec nos hôtes, d’une façon spécifique et précieuse en ce printemps de pandémie Covid19. Nous prenons des nouvelles, échangeons nos expériences… Nous nous sommes sentis heureux et privilégiés en Inde grâce au programme riche et surprenant, à l’accueil généreux d’amis prévenants ; nous mesurons d’autant plus maintenant la chance que nous avons eue. Nous ne savons pas trop bien ce que sera « après », mais l’ouverture et l’amitié en feront toujours partie.

– Sabine La Marle

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