La peintre Amrita Sher Gil – Conférence de Véronique Denolf
Conférence donnée par Véronique Denolf lors de l’Assemblée Générale de Perspectives Asiennes le 7 novembre 2015.
Article détaillé Amrita Sher Gil
Amrita Sher Gil est née en Hongrie en 1913 et morte à l’âge de 28 ans en 1941. Malgré cette courte période on trouve dans sa peinture de nombreuses influences et évolutions.
Elle part vivre en Inde avec sa famille (Shimla) de 1921 à 1928 et y pratique le violon et le piano. De 1929 à 1934, elle vit à Paris où elle profite d’un large foisonnement artistique d’avant-garde.
Elle rencontre le peintre Boris Tasitzky, ils feront leurs portraits mutuels.
Amrita Sher Gil peint de nombreux portraits de femmes et d’hommes.
Puis des autoportaits, dont l’un qui lui confère une ressemblance marquée avec Frida Khalo.
On peut voir un influence de Gauguin à cette époque, ainsi que Hanna Nagel ou Otto Dix, notamment dans les nus.
En 1934, retour à Shimla où Amrita Sher Gil se vêt de saris et apprend l’art indien : peinture moghole, miniatures, peinture de cour, peinture Pahari (des montagnes du nord).
Elle peindra de nombreuses scènes de village, des personnages mélancoliques, authentiques sujets aux lignes pures essentielles.
Elle trouve l’inspiration à Ajenta (temples bouddhistes taillés dans la roche), dont elle apprécie les sculptures, reliefs, fresques.
Beaucoup de recherche de couleur, proche du fauvisme.
En 1938, elle épouse son cousin en Hongrie, et s’intéresse à la peinture impressionniste des pays de l’est.
On peut penser à Bruegel en voyant :
Sa famille ne lui faisant plus bon accueil en Inde, elle partira pour Lahore au Pakistan, où elle mourra en 1941. Mort de cause inconnue et fabulée : avortement râté ou empoissonnement par son mari ?
Amrita Sher Gil aura peint 170 tableaux en si peu de temps. Elle fait école auprès de femmes peintres.
On trouve certains tableaux à la National Gallery de New Dehli et à Londres.
Mêmes remerci ements pour ces superbes photos !
Bonjour Christiane, merci de vos commentaires. Quand venez vous en Inde ?
bien cordialement,
Philippe baudart